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Quel est l’endroit le plus calme pendant les turbulences ?

jeudi 13 octobre 2016

Les turbulences sont tout sauf agréables et si vous êtes de nature nerveuse, elles peuvent ruiner tout un voyage. L'équipe de site_name a tenté de découvrir où il est conseillé de rester pour survivre à cette agitation de la manière la plus sereine.

Il est malheureusement impossible d'être tout à fait calme au plus fort des turbulences, le plus difficile étant de ne rien éprouver lors de ces intervalles cahoteuses. Cependant, il est prouvé que les sièges directement au-dessus des ailes de l'avion sont les plus stables. « Généralement, c'est au centre de l’avion que l'on sent le moins les vibrations », explique le professeur Andreas Strohmayer de l'Institut de construction des avions à l'Université de Stuttgart en Allemagne.

Ceci est parce que la machine est plus stable dans son centre et la force de commande se fait moins sentir. Quels endroits doit-on choisir alors pour avoir un siège directement au-dessus des ailes et pour pouvoir voyager aussi tranquillement que possible ? En fonction de la taille des avions, ce sont les rangs 10-30, mais ceux qui veulent se rassurer pour vraiment obtenir un siège au centre feraient mieux de rechercher le type d'appareil avant de choisir les sièges.

Ce qu'il faut retenir dans tous les cas, c'est que plus l'appareil est grand, moins on sent les mouvements des turbulences lorsque l'avion entre par exemple dans une zone où les conditions météorologiques sont défavorables.

Où sent-on le plus les turbulences ?

Voici où les opinions divergent. Il y a ceux qui disent que c’est la partie avant de la machine qui est la plus vulnérable, d'autres assurent que c’est à l'arrière que l'on se sent le plus mal à l'aise. En se basant uniquement sur la structure de l’avion c’est à la queue que l'on doit se sentir le plus mal à l’aise parce que c'est là que l'effet de l'altitude et de l'empennage vertical influencent le plus la gaine élastique. « Si l'avion est en rotation au départ, en arrière, vous vous sentez comme dans un ascenseur », dit le constructeur d'avions Strohmayer.

Sinon, comme pour le mal de mer, ce n’est que si on se concentre sur l'horizon et qu'on reste calme qu'on peut garder son sang-froid. Quiconque lit ou se concentre sur quelque chose à l'intérieur de la machine, près du corps, court un risque plus élevé de se sentir mal.

Donc, ça en vaut la peine d'être prudent et choisir consciemment où on veut s’asseoir. Cela peut rendre le vol beaucoup plus confortable, ou tout simplement désagréable.