
Quels sont les 15 plus grands aéroports du monde ? (Classement 2024)
mardi 15 juillet 2025
Certains aéroports ont des allures de véritables villes. Avec des millions de passagers chaque année - comme Londres Heathrow et ses 78 millions de voyageurs - ils rivalisent avec les grandes capitales. Mais accueillir autant de monde exige bien plus que des vols fréquents : il faut de l’espace, beaucoup d’espace. Voici donc le classement des 15 plus grands aéroports du monde… en superficie.
Vous avez déjà vécu un vol annulé, retardé de plusieurs heures, ou une correspondance manquée dans l’un de ces aéroports ? Sachez que vous pourriez avoir droit à une indemnisation, parfois jusqu’à 600 € selon la réglementation européenne. Un simple contrôle peut suffire à savoir si vous êtes éligible… ça vaut le coup de vérifier !
Classement 2024 : top 15 des aéroports géants
#1 – Aéroport international du roi Fahd (DMM)
Que le plus grand aéroport du monde soit situé en Arabie saoudite n’est pas le plus surprenant. En revanche, que celui-ci soit 6 fois plus grand que le deuxième plus grand aéroport vous donne un aperçu de sa démesure. Cette infrastructure massive est encore plus grande que celle du pays voisin de l’Arabie saoudite, le Bahreïn. La petite île du Golfe Persique ne fait que 765.30 km². Pour vous donner une plus grande perspective, voici une liste non-exhaustive de villes qui sont plus petites que l’aéroport lui-même : Marseille, Amsterdam, ou encore Birmingham. Encore plus impressionnant, vous pourriez les mettre toutes les trois dans l’aérodrome !
Notons que selon le site officiel, sa surface serait de seulement 36,75 km², ce qui ne lui vaudrait même pas une place dans le top 5. Pourtant, c’est bien 776 km² qu’il occupe, incluant une aérogare de six étages et une impressionnante mosquée. La taille de cet aéroport n’est même pas justifiée par son activité. En effet, avec seulement deux pistes et un nombre assez faible de visiteurs, 9.6 millions de passagers, il est loin d’être l’un des aéroports les plus fréquentés au monde.
Pourquoi reste-t-il numéro 1 ?
Personne ne le sait vraiment ! Il s'agit peut-être d'une erreur de calcul du potentiel de l'aéroport. Comme l'a expliqué un utilisateur de airliners.net (site web d’aviation pour les passionnés), la construction sur Dammam a commencé il y a longtemps, lorsque Dhahran, le précédent aéroport, était beaucoup plus visité. Des compagnies comme Korean Air, Thai, Singapore Airlines, Philippine Airlines, Cathay Pacific, China Airlines, British Airways, Air France, Austrian, KLM, Lufthansa et Turkish, pour ne nommer que celles-là, ont alors quitté l’aéroport de Dhahran. Avec l'ouverture de la chaussée qui relie l'Arabie saoudite à Bahreïn et le fait que les compagnies aériennes internationales préfèrent programmer des escales à Bahreïn (sans ajouter de temps au vol et où les passagers peuvent prendre un verre), le plus grand aéroport du monde a perdu une partie considérable de son trafic aérien international.
#2 – Aéroport international Al Maktoum (DWC)
Dubaï ne fait jamais les choses à moitié, et cet aéroport en est la preuve. Al Maktoum n’est même pas encore terminé qu’il est déjà plus grand que la ville de Paris. L’objectif affiché ? Devenir l’aéroport le plus fréquenté au monde, capable de gérer plus de 200 millions de passagers chaque année. En attendant, il reste encore des travaux… et pas mal de désert autour.
Al Maktoum s’étend sur plus de 140 km² et est encore en développement. Il vise à devenir le principal hub aérien de la région avec Emirates, Flydubai et Wizz Air comme principaux opérateurs. Un projet titanesque à suivre de près.
#3 – Aéroport international de Denver (DEN)
Denver détient un record étonnant : c’est l’aéroport le plus vaste des États-Unis en termes de superficie, avec plus de 136 km². Bien qu’il ne soit pas le plus fréquenté, ses dimensions gigantesques lui donnent une capacité de développement presque illimitée. Il dessert un vaste réseau national et s’impose comme un point stratégique entre l’est et l’ouest du pays.
Si l’on vous dit que l’on peut faire rentrer deux fois l’aéroport de Dallas dans l’espace occupé par celui de Denver, cela vous donne une certaine idée de sa taille ! 65 millions de passagers utilisent le terminal de l’aéroport et la moitié d’entre eux voyage avec United Airlines.
#4 – Aéroport Hartsfield-Jackson d’Atlanta (ATL)
S’il fallait élire l’aéroport le plus frénétique du monde, Atlanta arriverait toujours en tête. Avec 78 km², ce n’est pas le plus grand, mais c’est un mastodonte en activité. Près de 100 millions de passagers par an, des vols toutes les minutes, et un terminal central qui ne dort jamais. L’aéroport dessert plus de 150 destinations domestiques, ce qui en fait un nœud vital dans le réseau américain. Avec Delta Airlines comme principal résident, c’est un peu le cœur battant du ciel américain. Tout est pensé pour l’efficacité… sauf peut-être les distances. Préparez-vous à marcher, courir, voire sprinter entre les terminaux.
#5 – Aéroport d'Istanbul (IST)
Inauguré en 2018, le nouvel aéroport d’Istanbul est un colosse de 76,6 km², conçu pour répondre à une ambition claire : devenir le carrefour aérien entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Son terminal principal est un bijou d’architecture, à la fois immense et fluide, capable d’absorber plus de 90 millions de passagers par an – et à terme jusqu’à 200 millions. Istanbul, ancienne Byzance et Constantinople, retrouve ici son rôle historique de pont entre les mondes.
#6 – Aéroport international de Dallas-Fort Worth (DFW)
Situé entre deux grandes métropoles texanes, l’aéroport de Dallas-Fort Worth étale ses 69,63 km² sur une zone quasi urbaine. L’équivalent de Manhattan, mais avec des avions à la place des taxis. Ses 7 pistes, 5 terminaux et une flotte de navettes perpétuelles en font un véritable système circulatoire. Ce n’est pas juste un aéroport : c’est une machine à connecter l’Amérique. Plus de 75 millions de passagers y passent chaque année, la majorité via American Airlines, qui y a installé son quartier général. Si vous aimez les longues correspondances, vous êtes au bon endroit.
#7 – Aéroport international d’Orlando (MCO)
Orlando, ce n’est pas seulement Disney et les parcs d’attractions : c’est aussi un aéroport de 53,83 km², classé parmi les plus étendus des États-Unis. À défaut d’être un hub classique, MCO est un point d’entrée massif pour le tourisme mondial, avec des familles du monde entier venues chercher leur dose de magie. L’aéroport est pensé comme une extension des parcs : lumineux, spacieux, accessible, et… bondé. Et comme tout est plus grand en Floride, même les tapis roulants semblent ne jamais finir.
#8 – Aéroport international de Washington-Dulles (IAD)
À seulement quelques kilomètres de la capitale américaine, l’aéroport de Dulles s’étend sur 48,56 km². Moins fréquenté que d’autres géants du pays, il joue néanmoins un rôle essentiel dans le trafic transatlantique. Son terminal central, au style futuriste des années 60 signé Eero Saarinen, lui donne une élégance particulière. Mais ne vous y trompez pas : derrière son apparente sobriété se cache une infrastructure immense, prête à absorber des flots de diplomates, touristes et politiques en transit.
#9 – Aéroport international de Pékin-Daxing (PKX)
Surnommé « l’étoile de mer » pour sa silhouette vue du ciel, Daxing est une prouesse technologique aussi bien qu’esthétique. Inauguré en 2019, il occupe 47 km², avec un seul terminal central qui réussit à gérer des dizaines de millions de passagers sans jamais donner l’impression de saturation. Chaque aile de son étoile permet une circulation fluide, des connexions rapides, et une expérience utilisateur inédite pour un site aussi vaste. La Chine a vu grand, mais aussi intelligent.
#10 – Aéroport intercontinental George-Bush (IAH)
Houston ne plaisante pas avec l’espace, et son aéroport non plus : 44,51 km² de surface, 5 terminaux, et un réseau de connexions internationales bien huilé. C’est l’un des principaux points d’entrée vers l’Amérique latine et le sud des États-Unis. Ici, tout est espacé, linéaire, parfois austère. Mais l’efficacité est au rendez-vous. Et si vous avez de longues heures à passer entre deux vols, sachez qu’un réseau de trains automatisés relie les terminaux à la manière d’un métro souterrain.
#11 – Aéroport international d'Enfidha-Hammamet (NBE)
Situé sur la côte est de la Tunisie, entre les stations balnéaires d’Hammamet et de Sousse, l’aéroport d’Enfidha-Hammamet fait un peu figure d’ovni dans ce classement. Avec une superficie de 43 km², il dépasse largement la plupart des grands aéroports européens… alors même qu’il accueille une fréquentation bien plus modeste. Construit pour anticiper un afflux massif de touristes, notamment européens, il reste pour l’instant sous-utilisé par rapport à son potentiel.
#12 – Aéroport international de Shanghai-Pudong (PVG)
Shanghai-Pudong, c’est l’un des plus grands hubs aériens d’Asie, mais c’est aussi un aéroport à l’image de la Chine moderne : immense, structuré, ambitieux. Sa superficie de 39,88 km² lui permet d’absorber un trafic colossal tout en laissant une impression d’espace rare dans les grandes infrastructures asiatiques. Avec ses deux terminaux principaux et ses quatre pistes, le site fonctionne comme une gigantesque ruche parfaitement organisée.
#13 – Aéroport international du Caire (CAI)
Avec 36,25 km² de surface, le principal aéroport international d'Égypte occupe la treizième place de notre liste. L'aéroport a été aménagé l’emplacement même ou les États-Unis ont construit l'aérodrome de Payne qui servait les forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Fonctionnant comme la plaque tournante principale d'EgyptAir, elle accueille près de 15 millions de passagers par an. Si vous avez envie de découvrir les légendaires pyramides dès votre sortie de l’avion, sachez qu’il vous faudra deux heures pour rejoindre la nécropole de Gizeh depuis l’aéroport !
#14 – Aéroport de Bangkok-Suvarnabhumi (BKK)
Avec ses 32,4 km², Suvarnabhumi est l’un des plus vastes aéroports du continent asiatique – et aussi l’un des plus esthétiques. Construit en périphérie de Bangkok, il a été pensé pour anticiper la croissance vertigineuse du tourisme thaïlandais. Sa structure mêle verre, métal et lumière naturelle dans un ensemble fluide et apaisant.
Pourtant, malgré sa modernité, son emplacement excentré peut poser problème : il peut ainsi vous prendre jusqu'à deux heures pour rejoindre le centre-ville à la sortie de votre avion (selon le trafic). Si après vos 10 heures (minimum) de vol jusqu’à la Thaïlande, vous êtes bloqué dans les embouteillages, rassurez-vous, le pays vous offrira de magnifiques vues pour vous faire oublier cette longue route !
#15 – Aéroport Charles de Gaulle (CDG)
L'aéroport de Paris Charles de Gaulle, c’est un peu le géant un peu désordonné du ciel français. Avec 32,37 km² de superficie, cet aéroport occupe une grande partie des terrains à proximité de la ville. Il vous faudra entre 40 et 50 minutes en RER pour rejoindre le centre de Paris depuis l’aéroport. Au regard des long temps de trajet souvent nécessaires pour se déplacer en Île-de-France, cette courte distance est plus qu’acceptable ! La compagnie Air France-KLM utilise aujourd’hui l’aéroport comme l’une de ses principales plateformes.
Le plus grand aéroport d’Europe : focus sur Heathrow vs CDG
Quand on pense à l’aéroport le plus vaste d’Europe, deux noms reviennent inlassablement : Londres-Heathrow et Paris-Charles-de-Gaulle. Ces deux géants aériens rivalisent chaque année pour le titre de leader, chacun affichant des infrastructures dignes d’une ville à part entière. Alors, qui l’emporte vraiment ? En termes de surface, CDG prend l’avantage avec ses 32,37 km² contre environ 12 km² pour Heathrow. Mais côté trafic passagers, le match est plus serré…
Heathrow : toujours devant en 2024 ?
Avec ses plus de 70 millions de passagers en 2024, Heathrow reste le hub principal du Royaume-Uni et l’un des plus connectés au monde. Sa proximité avec le centre de Londres en fait une porte d’entrée stratégique pour les voyageurs internationaux. Heathrow, c’est un peu comme une machine parfaitement huilée : tout y est pensé pour le transit rapide, avec une signalisation claire et des terminaux qui, bien que vastes, sont étonnamment simples à naviguer.
Pourtant, malgré son efficacité, le site commence à montrer ses limites, notamment à cause de l’absence d’une troisième piste (toujours en débat). Aux heures de pointe, l’encombrement peut se faire sentir, surtout dans les terminaux les plus fréquentés comme le Terminal 5, bastion de British Airways.
CDG : l’effet J.O. 2024
En 2024, les Jeux Olympiques à Paris ont placé CDG sous les projecteurs. L'aéroport s'est offert une série de rénovations express, visant à améliorer l’expérience voyageur, fluidifier les flux et renforcer la sécurité. Résultat : des zones d’attente repensées, des files mieux gérées, des panneaux plus clairs, et même quelques clins d’œil à l’univers olympique dans la déco des terminaux.
Mais soyons honnêtes : même avec des efforts louables, Roissy reste un labyrinthe, notamment pour ceux qui doivent changer de terminal. L’aéroport est gigantesque, morcelé, et parfois peu intuitif. Heureusement, les nouveaux dispositifs digitaux – bornes interactives, signalisation en temps réel, traduction multilingue – ont nettement amélioré la donne.
Comment survivre à un méga-hub
Que vous transitez par Heathrow, CDG ou un autre géant comme Dubaï ou Francfort, une règle prime : anticipation. Arriver tôt, vérifier sa porte d’embarquement régulièrement et garder l’œil sur les écrans peut vous épargner bien des sueurs froides. Dans les très grands hubs, marcher 20 minutes d’un terminal à l’autre est fréquent, surtout si votre correspondance implique un changement de hall.
Astuces : orientation rapide, applis officielles, salons
La clé, c’est de transformer ces aéroports géants en terrain familier :
- Téléchargez l’appli officielle de l’aéroport (ex : Paris Aéroport, Heathrow Airport, etc.). Elles affichent souvent en temps réel la porte d’embarquement, les délais aux contrôles, et la carte du terminal.
- Si vous avez une longue escale, pensez au salon : certains sont accessibles avec une carte bancaire haut de gamme ou via des services comme Priority Pass. Douche, Wi-Fi, buffet, silence… parfois, ça vaut largement les 30€.
- Voyagez léger : une valise cabine à roulettes, c’est la liberté dans les longs couloirs. Traîner un bagage enregistré, c’est prier pour que tout arrive à temps au bon terminal.
Retard, annulation… pense à ton indemnité !
Un vol en retard de 3h ou plus ? Une annulation de dernière minute ? La loi européenne (CE 261/2004) est de votre côté. Vous pouvez prétendre à une indemnisation allant jusqu’à 600€, en fonction de la distance du vol et de la cause du retard. Avec Vol-Retardé.be, il vous est possible de vérifier si votre vol est éligible. Si vous le souhaitez, nous pouvons prendre entièrement en charge le traitement de votre dossier en nous assurant que la compagnie respecte vos droits !
Nous vérifierons un à un tous les arguments avancés par la compagnie pour éviter de payer l’indemnisation pour vol retardé ou annulé à laquelle vous avez le droit. Si nécessaire, notre avocat indépendant entamera également une procédure judiciaire.
Coincé dans un de ces aéroports ? Ne repartez pas les mains vides
FAQ
J’ai raté mon vol à cause d’une file d’attente interminable à la sécurité. Puis-je réclamer quelque chose ?
Malheureusement, vous avez loupé votre correspondance à cause d’une file d’attente interminable à la sécurité, il est rare de pouvoir réclamer quelque chose, car la responsabilité vous revient d’anticiper ces délais. Les compagnies considèrent que vous devez être à l’heure à la porte d’embarquement, quelles que soient les circonstances.
Ma première correspondance a eu du retard et j’ai manqué mon second vol
Si les deux vols font partie d’un même billet, la compagnie est obligée de vous réacheminer gratuitement sur un vol ultérieur. Vous pouvez également avoir droit à une indemnité si le retard dépasse 3h à l’arrivée, sauf en cas de circonstances exceptionnelles. Si vous avez acheté deux billets séparés… c’est plus compliqué.
La porte d’embarquement a changé au dernier moment, l’appli ne m’a pas prévenu et l’avion est parti sans moi
C’est frustrant, mais si l’information était affichée sur les écrans et que vous n’étiez pas présent à l’heure, la compagnie peut considérer que vous êtes en tort. Pensez à vérifier régulièrement les écrans, même si votre appli vous indique une porte "confirmée".
Mon vol est surréservé, on m’a refusé l’embarquement
Dans le cas d’un vol surréservé où on vous a refusé l’embarquement, sachez que vous avez droit à une indemnisation immédiate, en plus d’un réacheminement ou d’un remboursement. Cette indemnité est obligatoire, même si la compagnie vous propose des bons ou des miles en compensation. Ne signez rien sans lire attentivement les petites lignes du document proposé.
Bagage en soute perdu/détruit à l’arrivée, je rate ma connexion en le déclarant
Vous pouvez déposer une réclamation plus tard, en ligne ou via le service client de la compagnie. Si vous ratez une correspondance à cause du dépôt de déclaration, cela peut être reconnu comme un préjudice, mais il faudra insister (preuve à l’appui). Gardez tous les tickets bagages, photos, et reçus éventuels si vous devez racheter des affaires.



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