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Les avions autonomes, c'est pour bientôt ?

jeudi 16 février 2017

Une automatisation déjà très présente

Même si un vol sans pilote parait loin d'être réaliste, les pilotes automatiques des avions sont déjà très présents et sollicités. Ces systèmes sont capables de tenir un cap, une vitesse ou une altitude pour les plus basiques. Les plus complexes sont quant à eux capable de faire atterrir un avion (en cas de fort brouillard par exemple) ou d'améliorer le confort des passagers en aidant le pilote à estomper l'effet des fortes rafales de vent. Il est aussi prouvé que ces automates économisent plus de carburant qu'une conduite "classique" avec pilotage manuel.

Les avions autonomes en plein developpement

Différentes approches sont aujourd'hui mises en oeuvre afin d'automatiser le pilotage des avions. En 2013 déjà, un Jetstream (jet privé) de 19 places avait effectué un vol d'Angleterre jusqu'en Ecosse soit 800km de distance, de manière totalement autonome hormis les phases d'atterrissages et de décollage. L’appareil était en mesure d'éviter d'autres engins volants autour de lui et de choisir une zone d’atterrissage en cas d’urgence. Il y a 4 ans déjà un vol régulier autonome réalisé par Astraea était capable de cela. L'avenir est donc proche.

La Defense Advanced Research Projects Agency testait quant à elle l'année dernière un système automatisé pour effectuer les manoeuvres de bases. Intitulé ALIAS (Aircrew Labor In-Cockpit Automation System) et développé avec Aurora Flight, cette machine est composée d'un bras robotisé, d'une tablette pour l'utilisateur et d'une reconnaissance vocale. Mis en place lors de l'essai dans un Cessna Caravan, il fait office de copilote avec la capacité, entre autres, d'accélérer, de freiner, de changer de cap, de surveiller les paramètres de vol et de fournir des recommandations intelligentes au pilote.

Les sud-coréens nous faisaient également part d'un autre projet : un "Pibot" (contraction de pilote/robot) capable de faire décoller et atterrir un avion sans soucis, du moins sur simulateur et avec des commandes réduites.

Même si nous sommes encore loin des robots fonctionnels, fiables et adaptables, cette technologie est en pleine essor. Faire voler de manière autonome un avion de 150 tonnes à 900 km/h et 10 000 mètres d'altitude n'a rien de facile. De plus, cette science devra faire face aux lois, encore inflexibles, et surtout aux avis des passagers qui n'ont rien de rassuré. Même si ces systèmes sont déjà la pour accompagner le pilote, cette transition se fera en douceur et prendra encore de nombreuses années.

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